Découvrir et voyager

Visite incontournable à Ushuaia, le PN Tierra del Fuego se trouve à l’ouest de la ville au bout de la Ruta 3 qui viens de Buenos Aires par la côte atlantique, exactement à 3079 kilomètres de la Plaza del Congreso (le kilometro cero) quand vous êtes au bout du parc dans la magnifique baie de Lapataia.

Vous avez le choix entre la visite en troupeau (de type bus de 40 personnes), la visite en routard (à pied et en stop avec une tente pour camper dans le parc) ou la visite privée en taxi. Nous avons pris ce dernier choix à peine plus cher que 2 billets en autobus. Comptez 3 à 4 heures pour une visite sans se presser.

 Un excellent taxi guide nous a accompagné et nous a permis de nous arrêter où nous voulions, de faire à notre rythme une visite émaillée de magnifiques paysages de bout du monde.

Merci à toi Rogelio Edgardo Ceballos (il est contactable au +54 (02901) 1541 8978 ou par mail : trasladosypaseos@hotmail.com ) un ancien des communications de l’armée de l’air argentine qui s’est fixé là, car il aime beaucoup et il a bien raison!

Vous vous arrêterez à la station du Tren del Fin del Mundo qui permet aux touristes en car ce faire quelques kilomètres dans un petit train construit exprès.

Mais surtout vous allez admirer de nombreux paysages dans un calme incroyable, la laguna negra et sa tourbière géante, la baie de l’Isla Redonda où nous avons rencontré un magnifique allumé qui tient une poste à Puerto Guarani (la poste du bout du monde) dans une baraque au bord de l’eau et qui vous tamponne votre passeport d’un pays qui n’existe pas (la Republica de la Isla Redonda del fin del mundo)…Fantastique!

Puis vous irez à pied entourés de lapins et parfois de quelques zorros vers la somptueuse baie de Lapataia, et ensuite le lago Roca (ou Acigami en indien) qui est à la limite de l’Argentine et du Chili avec son eau vert turquoise, et enfin vous visiterez les dégâts énormes faits par les castors qui sont en surpopulation sur le parc.

En effet voila une 50 d’années, on a cru pouvoir élever des castors pour leur fourrure, sauf qu’il ne fait pas aussi froid qu’au Canada et donc leur fourrure ne vaut rien. Par contre la douceur relative du temps favorise leur reproduction et ils pullulent. Enfin les arbres ici n’ont pas de racines du fait du vent et du très peu de terre sur la couche basaltique sous-jacente, donc si les castors les abattent ils ne repoussent plus. Bref un véritable massacre écologique dans toute sa splendeur…

Respirez à pleins poumons et ouvrez les yeux, vous êtes au bout du monde!!