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Un grand de Madiran. Ce Clos de l’église Madiran Pur Sang 2011.

Dégusté hier avec des amis sur des confits de canard pommes sarladaises. Parfaite harmonie!

100% tannat d'où son nom. Ce vin passe 18 mois en fûts de chêne.

Au nez, notes de fruits rouges compotés, d'épices et de tabac.

Grande puissance et équilibré en bouche avec le boisé fondu dans l'alcool.

Arnaud Vigneau, jeune viticulteur  au profil de rugbyman, rencontré lors d'un salon des Vignerons Indépendants mérite de la publicité. A vos palais!

Pour plus d'informations = http://www.closdeleglise.com

La Maison E. Guigal porte bien haut sa devise "Nul bien sans peine" avec cet Hermitage Rouge 2005 élevé et mis en bouteilles par elle.

Dégusté ce week-end sur une daube de joue de boeuf, elle même marinée et cuite avec un Saint Joseph 2009 de la même maison, lui-même déjà très bon. Ce vin s'est révélé exceptionnel et en harmonie parfaite avec le plat. Il a reçu une approbation générale de la table des 8 convives présents.

Nous venons d'ailleurs, 2 jours après, avec gourmandise d'achever cette daube avec le reste de la seconde bouteille.

La robe est belle d'un rouge franc légèrement bruni, et le nez vous fait d'abord penser à un sous-bois au lever du soleil par une journée d'automne, un parfum légèrement boisé et truffé qui est ensuite rattraper par des notes de fruits macérés, de pruneau pour être plus précis. Nez complexe plein de promesses...

La bouche est en harmonie avec le nez, les parfume sont fondus et l'alcool, le bois et le fruit se sont alliés parfaitement avec le temps, ce qui fait que les 14° disparaissent derrière la saveur ample du vin qui vous remplit la bouche, et donne une finale sur la réglisse et les épices.

Il vient ainsi magnifier le plat et sa sauce qui contient son petit frère de St Joseph...

Bref un grand Hermitage pour un grand moment!

Le plus beau est qu'il m'en reste encore une....

Décidément les vins du sud-ouest sont de plus en plus grands et notamment les vins du Roussillon gorgés de soleil et d'arômes puissants.

Voici une découverte du dernier Salon des Vignerons Indépendants de la Porte Champerret, où j'ai eu le plaisir de rencontrer la Directrice Commerciale de ce domaine situé à St Paul de Fenouillet dans le 66.

Le Domaine de Vénus et le Côtes du Roussillon Villages 2007 vous envahi le nez puis la bouche et je ne sais si c'est son nom, ou si c'est parce qu'il est fait notamment par une femme (chef de cave), il vous procure un immense plaisir subtil des sens.

Les arômes de fruits compotés, qui vous font penser à la confiture de griottes, doublés d'épices qui vous font traverser la Méditerranée sont annonciateurs du plaisir qui est redoublé en bouche avec un vin ample, puissant et d'une très belle longueur. La puissance de l'ensemble équilibre très bien les 14,5 degrés d'alcool. 

Il s'est avéré parfait sur une salade de gésiers en entrée et une pintade farcie en plat, et bien évidemment sur les fromages.

J'ai hâte de découvrir l'autre bouteille du Domaine que j'ai achetée fin mars dernier et dès que l'occasion se présente je n'hésiterai pas à retourner voir Vénus et ses monts couverts de vignes pour de nouveaux achats et de nouvelles agapes.

Je vous conseille de faire de même ou de les contacter sur Internet.

Bien que le Savennières soit réputé pour ses longues gardes de 5 à un grand nombre d'années pour les meilleurs millésimes. Je dois dire que j'avais les plus grandes craintes, quand j'ai choisi cette bouteille, un peu oubliée dans ma cave, le week-end dernier pour accompagner un repas de poissons qui commençait - après quelques amuse-bouche autour d'un champagne brut - par des pétoncles fraîches sautées aux 5 parfums servies sur un lit de mâche suivies d'un bar de ligne de Noirmoutier rôti au four accompagné de poivrons vert , jaune et rouge passés rapidement au wok. 

Ce vin est resté tout à fait exceptionnel avec la saveur caractéristique du Savennières arrondie par l'âge. Il a merveilleusement accompagné l'entrée et le plat de résistance ainsi que les fromages (principalement des chèvres). Il nous a révélé toute sa richesse et sa complexité et j'ai finalement très bien fait de l'avoir oublié....

J'ai égaré l'étiquette et n'ai retrouvé qu'une étiquette de 1999 sur Internet pour illustrer cette article. Mais heureusement nous avons bien bu un 2000.

L'année 2000 est en effet une année particulièrement excellente en Savennières et pour le Château de la Bizolière. L'autre année réputée est 2005 et ô miracle, il se trouve que j'ai justement une autre bouteille de Savennières 2005 (Clos des Papillons) dans ma cave.

Je donne donc rendez vous prochainement à un autre bar de ligne, voire à un turbot ou un sandre pour retenter l'expérience avec des amis connaisseurs, bien sûr!

Et je vous recommande donc d'essayer à votre tour un Savennières en lui laissant de l'âge (5 ans ou plus) et plus particulièrement un Château La Bizolière, si votre caviste en a.

Pour le Nouvel An chez nos amis près de Genève, ceux-ci nous avaient gâté avec un très beau plateau de fruits de mer, doublé de magnifiques langoustes cubaines.

Le Sancerre s'est avéré parfait avec les coquillages et les huîtres, mais pour la langouste le Corton Charlemagne que nous avions acheté ensemble lors d'un voyage en Bourgogne s'est naturellement imposé.

Il s'agit d'un Corton Charlemagne Grand Crû 2002 du Domaine Nudant, bien connu à Ladoix et en Bourgogne, et qui vient régulièrement à la foire aux Vins du village de mes amis.

Magnifique robe d'un jaune doré brillant de mille feux aux bougies de ce réveillon du Nouvel An.

Le vin a atteint sa maturité et perdu un petit peu de sa fraîcheur de jeunesse, mais la bouche est ample et suave avec une grande longueur. Un léger goût de fumé active les papilles et l'ensemble se marie à merveille sur la langouste pour la magnifier.

Nos amis ont bien fait d'attendre! J'avais bu les miens un peu vite finalement... dommage!

Bravo et merci à nos amis et surtout à la Maison Nudant!