Découvrir et voyager

Hoi An (antérieurement appelée Fai Fo, ce qui veut dire marchands de mer))est à l'origine un petit port de pêche puis un port marchand important de l'Asie du Sud Est du XVème au XIXème siècle situé sur la rivière Thu Bon (dont l'affluent principal s'appelle Thu Pho...).

Son activité a ensuite décliné au profit de Da Nang tout proche, et c'est aujourd'hui devenu une destination touristique prisée des étrangers et des vietnamiens.

La vieille ville d'Hoi An est le long de la rivière et on y accède par sa rue principale parallèle au fleuve.

En ce début de la nouvelle année 2013 du Serpent, nous visiterons dans l'ordre un premier temple, le Pont Pagode japonais (Chua Cau) puis une ancienne maison de notable, avant d'atteindre le grand temple chinois, dédié à la Dame Céleste.

Le Pont Pagode a été offert par le Japon en souvenir de la communauté japonaise importante qui a vécu ici.

La maison de notable est assez caractéristique, tout en long avec sur la rue des volets abattants pour faire magasin, puis les pièces en enfilade en allant vers le fond avec un patio jardin. L'actuel propriétaire nous reçoit près de l'autel des ancêtres. Il est le fils d'un notable devenu révolutionnaire puis membre éminent du PC Vietnamien et mort à 104 ans.

Enfin le grand temple chinois cette fois-ci dédié à la fameuse Dame Céleste et à sa légende, et où la foule de chinois se presse pour prier, des tortillons rouges et géants d'encens brûlent lentement au dessus des têtes et l'odeur âcre nous oppresse lentement.

En 200 mètres nous nous serons donc promenés au Japon, au Vietnam et en Chine..

Des boutiques de souvenirs ici et là le long du parcours avec quelques tee-shirts amusants qui nous rappellent des pensées opportunes du Dalaï Lama...

Il y a un peu de monde mais cela reste raisonnable et il fait très bon. Nous rejoignons les quais tout aussi agréables pour ensuite prendre un bateau à l'embarcadère pour finir la matinée par une très agréable promenade sur le fleuve Thu Bon où les pêcheurs jettent leur filet, et où d'autres rament...